Gérard Voreaux n'est pas le père biologique des
Amis de Poa, mais il a très vite adopté l'association et l'a aidé à
faire ses premiers pas. Et les Burkinabé l'ont adopté. Là-bas,
il est considéré comme notre "naba" à nous, les Nassaras.
Gérard connaît Poa depuis plus de trente ans, et l'écouter raconter ses
anecdotes de voyage est toujours un délice.
Je ne l'ai rencontré qu'après mon premier voyage. Il planait autour de lui un
mystère. J'étais déjà impressionnée avant de croiser ses yeux bleus.
Sauf que tout homme a ses faiblesses. Celle de Gérard est de ces saletés qu'on ne contrôle pas, qui vous tombe dessus sans prévenir, bouleversant votre quotidien et troublant votre avenir. Je ne sais pas comment les Amis de Poa auraient évolué sans Gérard. Et je ne sais pas si un jour j'aurais eu la chance de vivre ces expériences, de m'enrichir et de grandir comme je le fais depuis que j'ai foulé cette terre rouge qui vous marque à jamais.
Ce que je sais, en revanche, c'est que cette année encore plus que toutes les autres, il sera là, à chaque instant de notre voyage.
AnSo